LES JEUNES OUEST-AFRICAINS REFLECHISSENT SUR LEUR AUTONIMATION ET L’ACCROISSEMENT DES OPPORTUNITES D’EMPLOIS
L’engagement des jeunes en vue de la paix durable et de la sécurité en Afrique de l’Ouest était au cœur d’un atelier de formation de deux jours qui s’est tenu récemment à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
Au terme de la réunion, les participants ont convenu de créer une plate-forme de dialogue continu entre eux, et de poursuivre en ligne le dialogue pour approfondir davantage la question de l’accroissement des opportunités d’emplois, d’insertion socioéconomique et d’autonomisation des jeunes.
Ils ont aussi décidé de mettre en place des comités nationaux pour l’appropriation des cadres légaux existants, et d’accroître la collaboration avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Ils se sont également engagés à favoriser les conditions d’accès à l’information et aux ressources dont les jeunes ont besoin pour le développement de leurs projets d’emplois.
L’atelier d’Abidjan, initié par la Commission de la Cedeao avec le soutien de l’Agence danoise de développement international (DANIDA), a été animé par le représentant résident du président de la Commission de la Cedeao en Côte-d’Ivoire, l’ambassadeur Babacar Mbaye, et le directeur du Centre de développement de la Jeunesse et des Sports de la Cedeao, Francis Njoaguani.
Il a regroupé une cinquantaine de représentants d’organisations de jeunes des Etats membres de la Cedeao, et des institutions étatiques chargées des questions de la jeunesse.
La rencontre se proposait d’offrir une plate-forme de dialogue aux jeunes pour les sensibiliser sur l’existence des cadres légaux, et les initiatives en cours au niveau de la Cedeao et de ses Etats membres, ainsi que des organisations de la société civile sur la problématique de la jeunesse.
A l’issue de la réunion, les participants se sont inspirés aussi bien du Plan stratégique que du Cadre de prévention des conflits de la Cedeao, ainsi que des expériences des uns et des autres pour définir des mécanismes de capitalisation du contenu de ces documents d’une part, et initier des activités destinées à mieux responsabiliser les jeunes dans la création d’emplois comme moyen de prévention des conflits, d’autre part.