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Développement de l’énergie dans l’espace CEDEAO : de fortes recommandations pour le déploiement du projet d’extension du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest.

Ouagadougou, le jeudi 10 décembre 2020. Poursuivre les discussions avec les promoteurs du projet du Gazoduc Nigeria-Maroc (NMGP) en vue de la conclusion d’un Mémorandum d’entente (MoU) devant permettre d’aboutir à l’étude détaillée d’un projet unique de gazoduc en Afrique de l’Ouest, c’est l’une des recommandations issues de la rencontre des acteurs du secteur énergétique de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui s’est achevée le jeudi 10 décembre 2020 à Ouagadougou, au Burkina Faso.

D-G-SEM Tiena Coulibaly Representant Resident, Idrissa KONDITAMDE directeur de Cabinet du Ministre en charge de l’Energie du Burkina Faso, DABIRE Bayaornibe Directeur Energie et Mines

A la fin de leurs travaux, les participants ont demandé à ce que les études FEED à conduire pour le projet de Gazoduc incluent l’analyse de faisabilité pour la fusion des deux projets en un projet unique et que les résultats soient présentés aux Etats membres en vue d’une décision finale.

Les experts ont en outre souligné que la réalisation d’un gazoduc unique reliant l’ensemble des états membres de la CEDEAO est une réelle opportunité pour la région. De ce fait, ils ont recommandé la prise en compte de la satisfaction des besoins en gaz de tous les Etats membres dans le processus de fusion des deux projets. A cet effet, les études à mener avec les promoteurs du NMGP devront inclure la phase 1 du projet d’extension du réseau de gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (WAGPEP) dont la préparation avait été entamée par la CEDEAO.

De la présentation du projet WAGPEP faite par la Commission de la CEDEEAO et celle du projet NMGP faite virtuellement par la Société Nationale Pétrolière du Nigeria (NNPC) et l’Office National des Hydrocarbures du Maroc (ONHYM), il ressort que les deux initiatives ont à peu près le même tracé et sont au même stade d’avancement. De plus, les conclusions des deux études ont montré que ces projets concourent à des objectifs similaires notamment la valorisation des ressources gazières de la région et l’approvisionnement des pays en énergie propre y compris les États membres de la CEDEAO.

La réunion de deux jours a été également marquée par des présentations des experts du West African Gas Pipeline Company Ltd. (WAPCo) et du West African Gas Pipeline Expansion Project (WAGPEP) sur l’état de fonctionnement actuel du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (GAO) et des actions entreprises pour améliorer les performances de l’installation existante.


À la clôture de cet atelier de concertation de deux jours, le Directeur Energie et Mines de la Commission de la CEDEAO, Bayaornibè DABIRE, a, au nom du Commissaire Sédiko Douka en charge de l’Energie et des Mines, remercié les participants pour leur diligence et les d’échanges fructueux, francs et constructifs en vue de l’aboutissement du processus de développement d’un marché régional intégré du gaz naturel dans la région. Ce qui permettra de franchir un nouveau cap dans le développement du projet de gazoduc ouest africain.

Il est important de rappeler que cette initiative fait suite à la recommandation des Chefs d’Etats et de Gouvernements des pays membres de la CEDEAO qui ont instruit la Commission de la CEDEAO à conduire une étude de faisabilité pour l’extension du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest, en réponse aux besoins énergétiques des populations et au regard de l’énorme potentiel en gaz naturel dont dispose la région.

Les Chefs d’Etats et de Gouvernements de la CEDEAO ont adopté en 2018, le rapport issu de cette étude dont l’une des conclusions les plus importantes est le développement du projet d’extension du réseau de gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (WAGPEP) en 5 phases. La première phase de ce projet concerne l’extension du gazoduc à la Côte d’Ivoire et au Burkina Faso.

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