A propos du Projet | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
La définition la plus couramment usitée pour l’expression «enfants dans la rue» est due à l’Unicef, qui dit qu’il s’agit de garçons et filles âgés de moins de 18 ans et pour lesquels "la rue" (y compris les maisons inhabitées et les terrains vagues) est devenu le domicile et/ou la source de subsistance, et qui ne bénéficient ni d’une protection ni d’une supervision adéquates. Elle englobe des enfants présentant une grande variété de caractéristiques. Ils se trouvent dans plusieurs grandes villes du monde, et le phénomène est plus récurrent dans les centres urbains densément peuplés des pays en développement ou des régions économiquement instables, principalement sur le continent africain. Au Sénégal, rien que Dakar, la capitale, compte plus de 50.000 de ces enfants, et il en existe plus de 100.000 dans les autres villes du pays, d’après l’Unicef. Essentiellement des talibés, ces garçons âgés de six à douze ans sont confiés par leurs familles à des maîtres appelés marabouts pour leur apprendre le Coran. Les causes du phénomène sont variées, mais elles sont souvent liées à un bouleversement domestique, économique ou social, notamment la pauvreté, l’éclatement des foyers et/ou des familles, les troubles politiques, les abus sexuels, la violence physique ou émotionnelle, la violence domestique, les problèmes de santé mentale et l’abus des substances nocives. Ils peuvent également se retrouver dans la rue en raison de facteurs culturels ou religieux. Certains enfants du nord du Nigeria (communément appelés les "almajiris") sont forcés de quitter leurs maisons au nom de l’apprentissage auprès d’un "mallam" (enseignant religieux musulman) pour comprendre les enseignements du Coran. Durant la période d’apprentissage, ces enfants sont envoyés dans la rue à la recherche de leur pitance quotidienne par la demande de l’aumône. Ils sont également forcés, le plus souvent, de reverser une partie, voire la totalité, de leur collecte au "mallam", faute de quoi ils sont soumis à des traitements sévères. L’un des principes fondamentaux de la Convention internationale sur les droits de l’enfant prévoit que chaque jeune doit être protégé contre toutes formes d’exploitation et de traitement indécent et dégradant. L’article 27 de ladite convention stipule que «tout enfant a droit à un niveau de vie suffisant pour permettre son développement physique, mental, spirituel, moral et social». La CEDEAO n’est pas en reste, dont l’une des dispositions de sa Vision 2020 stipule : «La région de la CEDEAO, ses Etats membres et ses citoyens jouissent d’un environnement sécurisé et pacifique, par la promotion et la création des conditions préalables indispensables à la sécurité de l’Etat et des hommes, pour un développement socioéconomique durable et de meilleures conditions de vie des populations».
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Documents | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Photos Gallerie | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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The agenda | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Contact | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Dr Gueye Abdou Lat,Directeur du Centre d'Observation et de suivi de la CEDEAO ecowarn@ecowas.int |