La CEDEAO et la Banque Mondiale tiennent une réunion de coordination sur le projet régional pour l’accès a l’électricité au sein de l’espace CEDEAO
Abuja, le 18 novembre 2019. La Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Banque mondiale ont entamé, le 18 novembre 2019 à Abuja, au Nigeria, une réunion de coordination et de supervision portant sur le Projet régional de la CEDEAO pour l’accès à l’électricité (ECOWAS-REAP). Egalement désigné par le sigle ECOREAP, ce projet a été mis en place au bénéfice des Etats membres de la CEDEAO et vise à répondre à leurs besoins à court et moyen termes dans ce domaine, pour assurer l’accès universel à l’électricité. La première phase de ce projet d’un coût de 225 millions doit permettre de renforcer et d’élargir les réseaux de distribution et les systèmes d’électrification transfrontaliers, en Guinée Bissau, au Mali et en Gambie, pour assurer l’approvisionnement en électricité de 152.000 foyers, couvrant ainsi près d’1,1 million de citoyens de la Communauté. Dans son intervention lors de la séance d’ouverture de la réunion, le directeur de l’Energie et des Mines à la Commission de la CEDEAO, M. Dabiré Bayaornibé, a souligné que les efforts consentis en matière d’investissements par la CEDEAO et la Banque mondiale, dans le cadre de leur partenariat, illustrent leur volonté commune de faire du secteur de l’énergie le moteur du développement de la région. S’agissant de la pertinence du projet, il a déclaré que “le faible taux d’accès à l’électricité (moins de 40 pour cent) dans la région est le résultat des difficultés structurelles auxquelles sont confrontées nombre de compagnies nationales d’électricité, d’où leur incapacité à élargir les réseaux de distribution, accroître le nombre de raccordements et augmenter la clientèle”. “Le projet ECOREAP sera mis en oeuvre en trois phases complémentaires. A travers cette intervention, l’objectif central visé est le renforcement et l’élargissement de la distribution moyenne tension (MT) et basse tension (LV) dans les pays ciblés”, a-t-il ajouté. Pour sa part, le représentant de la Banque mondiale, Pedro Sanchez, Spécialiste principal en énergie, a engagé la Commission et les Etats membres de la CEDEAO à veiller tout particulièrement à la mise en oeuvre et la supervision du projet, dans les termes suivants “ .
Il est donc de notre responsabilité, en tant qu’entités chargées de la mise en oeuvre et de la supervision, d’examiner régulièrement les progrès accomplis et d’échanger sur les difficultés rencontrées afin de formuler ensemble des propositions propres à garantir la réussite du projet. Dans le cadre de la mise en oeuvre du projet, une unité régionale de coordination (URC), logée au sein de la direction de l’Energie et des Mines de la Commission de la CEDEAO, a été mise en place, tandis qu’une Unité nationale d’exécution du projet (UEP) a été créée dans chacun des pays concernés par la première phase du projet. |