Twitter Facebook Youtube
La CEDEAO en partenariat avec des organisations régionales et mondiales en vue de la réduction des risques de catastrophe

Abuja, le 08 octobre 2019

La Commission de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) collabore avec des organisations régionales et mondiales en vue de trouver des moyens plus efficaces de réduire les risques associés aux catastrophes.
C’est dans ce cadre que le Groupe de travail africain sur la réduction des risques de catastrophe (AWGDRR) a ouvert sa 15ème session le 08 octobre 2019 à Abuja, au Nigeria, avec le soutien actif du Bureau des Nations Unies pour la Gestion des Risques de Catastrophe (UNDRR) et de la Commission de l’Union Africaine (CUA).
A la cérémonie d’ouverture, Mme Siga Fatima Jagne, Commissaire chargée des Affaires sociales et du Genre de la Commission de la Cedeao, représentée par Mme Sintiki Tarfa-Ugbe, Directrice des Affaires humanitaires et sociales, a déploré l’augmentation considérable non seulement de la population ayant besoin d’aide humanitaire mais aussi du coût de fourniture de celle-ci, au fil des ans.
Liant le phénomène à l’accumulation de vulnérabilités telles que les défis «interdépendants» tels que le changement climatique, la croissance démographique rapide, la vie chère, l’urbanisation, l’érosion des sols, les inondations, l’épuisement des ressources naturelles et les catastrophes liées aux conflits, la commissaire a noté que la gravité de ces difficultés se traduit en lourd fardeau pour les pays africains, ce qui requiert une action salvatrice.
La situation actuelle, a-t-elle ajouté, invite à déployer des moyens plus innovants et économiques en s’attaquant aux facteurs sous-jacents des risques et des vulnérabilités, tout en intensifiant considérablement les investissements dans la réduction des risques de catastrophe.
M. Amjad Abbashar, Chef du Bureau régional de l’UNDRR pour l’Afrique, a déclaré que bien que l’Afrique demeure l’une des économies à la croissance la plus rapide du monde, elle reste le continent le plus vulnérable aux catastrophes d’origine naturelle et humaine ainsi qu’aux aléas qui y sont liés.
Il a, en outre, indiqué que des études avaient révélé que plus de 90% des catastrophes survenant sur le continent sont liées au climat «et que le changement climatique continuerait d’accroître la fréquence et l’intensité des risques naturels sur le continent, ce qui augmenterait les risques de catastrophe et menacerait le développement durable.”
Tout en notant que la réduction de la vulnérabilité et le renforcement de la résilience des populations, des économies et des avoirs face aux effets des aléas climatiques et aux catastrophes collatérales revêtent une importance capitale pour la réalisation du Programme de Développement durable à l’horizon 2030 et de l’Agenda 2063, il estime que l’Afrique a besoin d’une approche cohérente et intégrée de mise en œuvre, de suivi, d’examen et d’établissement de rapports se rapportant aux changements climatiques, y compris en ce qui concerne la réduction des risques de catastrophe.
Le Président de AWGDRR et Directeur de l’Economie rurale et de l’Agriculture de la Commission de l’Union africaine (CUA), Dr. Godfrey Bahiigwa, représenté par le Directeur technique de la Commission pour la RRC, l’Economie rurale et l’Agriculture, M. Gatkuoth Kai, a rappelé l’importance du groupe de travail comme catalyseur de l’élaboration des politiques et du Programme de Réduction des Risques de Catastrophe.
Il a appelé à l’accélération de la mise en œuvre de la Déclaration de Tunis servant de feuille de route importante pour la mise en œuvre des actions prioritaires du Cadre de Sendai en Afrique.

La réunion de trois jours aura permis de passer en revue les acquis sous-régionaux et continentaux en matière de réduction et de gestion des risques de catastrophe, tout en examinant les défis et les opportunités favorisant la réalisation des Objectifs de Développement durable (ODD) pour l’Afrique.

 

Partager sur:

Twitter Facebook Google Plus Linkedin Youtube Instgram