Des moyens de répondre aux défis électoraux en Afrique de l’Ouest identifiés, à l’occasion d’une Conférence régionale sur la sécurité électorale
Abuja, le 5 août 2019. Les participants à la Conférence régionale qui vient de se tenir, sur la sécurité électorale dans les États membres de la CEDEAO, ont identifié des moyens d’apporter des réponses pratiques aux questions liées aux défis électoraux dans la région. Parmi les méthodes identifiées, ainsi qu’il ressort du rapport de cette réunion de deux jours qui s’est tenue à Abuja, au Nigeria, figure l’institutionnalisation de la sécurité électorale dans la region. D’autre part, les mesures à entreprendre par les acteurs impliqués dans l’administration électorale, le règlement des contentieux électoraux et la sécurité ont également été définies pour faire en sorte que les problèmes pouvant surgir lors des campagnes électorale, ainsi que dans les phases pré et post-électorales, puissent être réduits au minimum dans la region. Au cours de la réunion, les participants ont évalué certaines méthodologies analytiques concernant la violence électorale, la sécurité, les tendances et les modèles (quantitatifs et qualitatifs) de la violence électorale dans la region.
Ils ont également engagé une large réflexion et échangé sur les bonnes pratiques en matière de sécurité électorale et sur les mesures à prendre par l’ensemble des acteurs, alors que de nouvelles élections se profilent à l’horizon. Poursuivant sur cette lancée, le Directeur de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), M. Alimou Diallo, a félicité la Division de l’assistance électorale (DAE) de la CEDEAO pour l’excellent travail accompli à ce jour et l’insistance sur la qualité, qui a conduit au choix des participants, à en juger par les contributions qui ont grandement permis d’enrichir les débats de la conference. La DAE a été créée en 2006 pour aider la Commission à coordonner le soutien, la gestion et la mise en Å“uvre des politiques régionales dans les processus électoraux. Elle Å“uvre au renforcement des capacités des organes de gestion d’élections (OGE), pour leur permettre d’assurer une gestion efficace des processus électoraux afin de les rendre conformes aux bonnes pratiques internationals. |